L’accessibilité, une obligation nationale

28 novembre 2009

Pour la personne handicapée, l’accessibilité, c’est la liberté !

Une poste, une boulangerie ou une salle de sport peuvent parfois être totalement inaccessibles aux personnes handicapées. Des dispositifs sont souvent prévus par la loi mais la réalité est parfois bien différente : de nombreux établissements doivent encore être mis aux normes. La nouvelle loi fait naître des espoirs et permettra peut-être d’accélérer les procédures.

L’accessibilité, c’est le combat majeur de la personne handicapée. Un combat de tous les jours. Car finalement, elle n’est handicapée que par rapport à un environnement précis : le fauteuil roulant crée un handicap pour monter un escalier par exemple, mais pour jouer aux cartes ou écrire un courriel nous sommes tous pareils.

Faciliter l’accessibilité des lieux public aux personnes à mobilité réduite est une obligation nationale depuis 1975. Elle a été réaffirmée avec la Loi du 13 juillet 1991, destinée à favoriser l’accès aux personnes handicapées des locaux d’habitation, des lieux de travail et des installations recevant du public. Elle a pour la première fois instauré des contrôles, et ainsi permis des avancées… mais il reste tant à faire !

L’obligation d’accessibilité définie par la loi concerne tous les bâtiments, locaux et enceintes (publics ou privés) qui accueillent du public : les hôtels, les HLM, mais aussi les banques, les bureaux de postes, les épiceries, les locaux scolaires, et même les boîtes de nuit et les salles de sports…

Des normes techniques sont définies pour la nature du sol, la largeur des portes, les pentes, les escaliers. Si l’établissement accueille plus de 50 personnes (ou plus de 100 pour les établissements scolaires), un ascenseur est obligatoire. Pour le stationnement, un parking doit avoir au moins 1 place adaptée pour les personnes handicapées pour 50 places (c’est bien, mais on aimerait plus !). Des toilettes, téléphones et guichets doivent également être accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Les entreprises qui nous transportent, c’est-à-dire tous les transports en commun, bus, train, taxis, avions, métro, sont également concernées. Elles sont dans l’obligation de se soumettre à cette loi.

L’accessibilité est un droit pour tous !

Je constate encore aujourd’hui qu’il faut se mobiliser pour le respect de l’accessibilité, pour l’égalité des droits et des chances. La participation et la citoyenneté des personnes handicapées doivent être respectées.

Je pense que d’ici 10 ans, les transports et l’ensemble des lieux recevant du public, qu’ils soient publics ou privés, devront être rendus accessibles sous peine de sanctions pénales.